Être parent n’est pas facile et les nombreux témoignages que j’entends de la part des frères et sœurs, et des amis, le confirment de jour en jour. Nous nous rendons compte que nous rencontrons les mêmes difficultés que nos concitoyens qu’ils soient musulmans ou non. D’autant plus, que nous n’avons pas de modèle adapté et j’ai remarqué que chacun concoctait sa petite solution. Le plus souvent, lorsque nous voulons éduquer nos enfants et leur enseigner ce qu’est un bon comportement d’un mauvais on s’y prend mal.
Habituellement, nous crions et nous corrigeons nos enfants lors d’un écart de conduite, surtout quand nous sommes fatigués, distraits ou occupés à autre chose. Mais cela n’empêche pas la récidive. Et puis, nous n’avons pas de retour quant aux punitions sur le changement de comportement.
Dans la hiérarchie du développement moral, le plus bas consite à obéir aux règles pour échapper aux punitions. Tandis que le plus haut consiste à obéir aux règles parce qu’elles sont justes et bonnes. Et c’est d’ailleurs cette relation avec Dieu que l’Islam nous enseigne, à savoir, que ce que Dieu a interdit, ne nous est pas bénéfique et donc l’interdiction est juste. Comment s’assurer que ton fils accomplisse la prière quand tu es absent ? Ainsi, en corrigeant nos enfants, nous les empêchons de dépasser le niveau inférieur du développement : ils cherchent à fuir les punitions et non à faire ce qui est juste et bon.
Alors, voici quelques règles :
1. Cernez le comportement précis que vous voulez enseigner : Ne vous contentez pas de dire à votre enfant, par exemple, d’être « ordonné » ; expliquez lui que vous voulez qu’il ramasse ses jouets avant d’aller jouer dehors. Soyez plus concret que abstrait.
2. Expliquez clairement à votre enfant e que vous attendez de lui et montrez lui comment procéder : en guidant pas à pas l’enfant à travers l’action désirée, vous l’aidez à comprendre e que vous attendez de lui.
3. Complimentez l’enfant qui a adopté le comportement désiré : Ne félicitez pas l’enfant mais l’action. Par exemple : vous pourriez dire : « j’apprécie que tu restes assis calmement » plutôt que : « Tu es gentil de rester assis calmement » Axez vos éloges ou vos réprimandes sur le comportement de l’enfant.
4. N’engagez pas de lutte de pouvoir avec vos enfants : utilisez la technique de course contre la montre avec un minuteur afin de résoudre le conflit parent-enfant.
Voici ci-dessous une sélection de livres à lire à ce sujet. Bonne lecture.
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