La mère occupe une place importante dans la famille. Dieu lui a accordé un rôle important car elle se trouve être une porte d’entrée au Paradis. Le prophète (PSL) disait : « Le paradis est sous les pieds des mères. » Ahmed et Annasai d’après Moawiya ibn jahima Assulami (G) dit : Je suis allé voir le prophète (PSL) et je dis : « Ô Messager de Dieu, J’ai voulu combattre à tes côtés, désireux la Face d’Allah et la Demeure dérnière. Il dit : « Malheur à toi ! Ta mère est-elle vivante ? » Je dis : « Oui » Il dit : « Repars et sois bon envers elle. », puis je revins de l’autre côté et je lui demandai : Ô Messager de Dieu, je voulais combattre à tes côtés désireux la Face d’Allah et la Demeure dernière. » Il dit : Malheur à toi ! Ta mère est-elle vivante ? » Je dis : « Oui » Il dit : « Repars et sois bon envers elle. » Puis je m’adressa à lui en face et je demandais pareil il répondit : « Malheur à toi ! Ta mère est-elle vivante ? » Je dis : « Oui » Il dit : « Repars, tiens toi à ses pieds car c’est là, le paradis. »
Ibn Omar dit à un homme : Est-ce que tu crains d’aller en Enfer et tu aimes entrer au Paradis ? Il dit : certes. Il dit : « Sois bon envers ta mère, car par Allah, si tu lui tiens de tendres paroles, et si tu la nourris, tu entreras au paradis si tu évites les grands péchés. » Abou hurayra, rapporte qu’un homme vient voir le prophète (PSL) et lui demanda : Ô Envoyé de Dieu, qui est la personne qui a le plus de droit à ma bonne compagnie ? Il répondit : « Ta mère », « Et ensuite ? » « ta mère, répéta-t-il », « Et ensuite ? » « ta mère, répéta-t-il. » « Et ensuite ? » il dit : « Ton père ».
A travers ces hadiths et d’autres encore, nous constatons l’importance qu’occupe la mère et que le musulman et la musulmane qui veulent accéder au paradis, le cherchent au pied de leur mère. Ainsi, nous ne devons pas être distraits quant à son rôle. Nous n’avons pas seulement besoin d’un jour pour célébrer cela mais chaque jour de l’année est une célébration du rôle de la mère et son action dans nos foyers, d’être bon envers elle, la chouchouter, lui obéir, et cela même si elle est non croyante, ou adepte d’une autre religion. Car l’Islam nous ordonne la bienfaisance envers les parents et de les accompagner avec bonté. Allah dit en ce sens : «Et si tous deux te forcent à M’associer ce dont tu n’ as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas; mais reste avec eux ici-bas de façon convenable. Et suis le sentier de celui qui se tourne vers Moi. Vers Moi, ensuite, est votre retour, et alors Je vous informerai de ce que vous faisiez . »
Mes chères sœurs, chers frères, chers amis,
La bonté envers les parents et la vertu des gens biens, et la conduite des sages. Il se peut, que chacun d’entre nous, conçoit qu’il est bon envers ses parents et qu’il leur a rendu leur dû, certains musulmans même vont jusqu’à faire des remontrances à ses parents par le bien qu’il a pu leur faire et cette attitude est celle des ignorants.
Voyons comment, les sages, se conduisaient ! Ibn Al Hassan Attamimi voulait tuer un scorpion mais il se faufila dans un terrier, alors il rentra ses doigts et le scorpion le piqua. On lui demanda la raison de son acte, il dit : « J’ai eu peur qu’elle sorte et qu’elle vienne piquer ma mère. » Abdallah ibn Aoun, sa mère l’appela, et il lui répondit avec une voix plus élevée à celle de sa mère, alors il libéra deux esclaves. Zine El abidine, était très bon envers sa mère, et il ne mangeait pas avec elle dans la même assiette. On lui demanda : « Comment se fait-il que tu es le plus bon envers sa mère et nous ne te voyons pas manger avec elle dans la même assiette ? » Il dit : « J’ai peur que ma main devance son regard et que je sois ainsi désobéissant. » Ibn Omar vit un yéménite qui circonvolue autour de la kaaba en portant sa mère sur son dos et qui revendiquait l’effort qu’il faisait, et il demanda à ibn Omar : Penses-tu que je l’ai assez remerciée ? Il répondit : « ce que tu as fait n’équivaut même pas à un seul cri de souffrance lors de l’accouchement. »
Alors, Mes chers frères et sœurs, combien l’un d’entre nous a-t-il passé de temps à subvenir aux besoins de ses parents, et combien d’entre nous a donné à ses parents un salut, une belle parole ou un modeste cadeau alors qu’ils prient pour nous. Et surtout s’ils atteignent un âge avancé, Allah dit : «Et ton Seigneur a décrété : « N’ adorez que Lui ; et (marquez) de la bonté envers les père et mère, si l’un d’ eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dis point : « Fi ! » et ne les brusque pas, mais adresse- leur des paroles respectueuses. » Ainsi, il ne sied pas à un musulman de rejeter ses parents dans la rue ou dans les maisons de retraite mais saches que tout acte que tu fais ne vaut rien si tu reçois la malédiction de la part de tes parents. Tirmidhi rapporte d’après abdallah ibn amrou, le prophète dit : « La satisfaction du Seigneur, repose dans la satisfaction du parent, et sa colère, repose dans la colère du parent. » zayd dit : J’ai dit à el hassan al basri : « Quel est l’effet de l’invocation des parents pour l’enfant ? il répondit : « le salut de l’enfer » « Et contre lui ? », Il répondit : « Sa perte ».
Ibn Abbas (G) dit : « Tout musulman qui a des parents musulmans, envers qui il est bon chaque jour, Allah lui ouvre deux portes, s’il a deux parents, sinon une seule, s’il en a qu’un seul des parents, et s’il met en colère un de ses parents, Allah ne se satisfait de lui, jusqu’à ce que son parent ne soit plus en colère. On demanda : « Même si le parent était injuste ? » Il répondit : « Même s’il est injuste. »
Et parmi les phénomènes, qui attirent l’attention dans notre société, que certaines femmes, refusent cette maternité et ne veulent pas avoir d’enfants pour garder la ligne ou encore pour assurer la réussite professionnelle ou la promotion sociale, et méprisent le rôle de la mère au foyer qui fait le plus dur des métiers, l’éducation d’une génération qui sera la société de demain. La mère est le pilier sur lequel est construite la société et un bon pilier ne peut donner qu’une bonne génération. Le poète a dit : « La mère est une école, si elle est bien préparée, elle prépare un peuple aux racines bonnes. »
Ainsi, chers frères et sœurs, le droit de la mère sur son enfant est très important, il ne doit pas l’appeler par son prénom, ou un surnom, ou péjorativement, mais par le prénom ou le titre qu’elle aime, il ne doit pas élever sa voix sur elle, il ne la devance pas, il écoute ses paroles avec bienséance, sans énervement, ni orgueil, s’il la conseille, il lui parle avec douceur et sans insolence et si elle désire quelque chose, qu’il le lui offre et implore pour elle la miséricorde d’Allah et Son pardon et demande lui d’invoquer Dieu pour toi et profitons de ce jour, où nos enfants reviennent avec des dessins et des cadeaux à leurs mamans pour
leur apprendre et inculquer le bon comportement à avoir avec ses parents.
Alors vous savez ce qui vous reste à faire, si vous êtes convaincu par ces lignes, prenez le téléphone et appelez votre mère, et enquérissez vous de sa santé et de son bien-être. Si vous êtes fachée avec elle, eh bien, il devient urgent de l’appeler car, la mort peut te séparer d’elle à tout instant. Et si elle est décédée, qu’Allah l’ait en sa sainte miséricorde alors, lève les mains et invoque Allah pour elle, ou rend visite à une amie à elle, ou bien fais une çadaqa pour elle. Un fils ou une fille, bien éduquée, qui invoque Dieu pour elle est le capital qui se rajoutera à ses hassanates même après sa mort.
Qu’Allah vous bénisse, vous garde et vous guide.
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